Autopilot: le véhicule autonome rencontre l'internet des objets

(Paris, le 13 avril 2017)

Parmi la multitude de projets de recherche européens, Autopilot est l’un des premiers à exploiter la Big Data et tout le potentiel de l’Internet des Objets. Lancé en février dernier, ce projet est financé dans le cadre du programme Européen Horizon 2020. La ville de Versailles, à l’ouest de Paris, fait partie des 5 sites retenus en Europe avec Tampere (Finlande), Livourne (Italie), Brainport (Pays-Bas) et Vigo (Espagne). A noter que le projet associe également Daejeon en Corée du Sud.

C’est à Versailles qu’a été donné le coup d’envoi d'Autopilot. Tout un symbole, car la ville abrite le siège de Vedecom, un institut qui travaille sur les services de mobilité de demain, en faisant le lien entre l’industrie automobile, des acteurs de l’énergie, de la communication et des infrastructures, ainsi qu’avec la recherche académique. C’est d’ailleurs cet institut qui coordonne Autopilot.

L’objectif du projet est d’évaluer les évolutions des performances de la voiture autonome grâce aux objets connectés dans l’environnement urbain. Ces objets vont générer de nombreuses données qui vont servir à alimenter de nouveaux services de mobilité.

Utilisant le Wi-Fi et les réseaux cellulaires, le projet Autopilot va permettre de tester plusieurs cas d’usage comme par exemple la conduite en convoi de véhicules autonomes, la conduite en ville avec accès aux données touristiques, l’autopartage ou encore le parking en mode entièrement piloté à distance.

Vedecom travaille sur des cas d’usage spécifiques à la ville de Versailles. Il est question d’une liaison en mode autonome entre le gare de Versailles et le château.

Autopilot réunit 43 partenaires, dont des noms de l’automobile (PSA, Continental, Valeo), mais aussi de la téléphonie (Huawei) et de l’informatique (IBM).