Renault joue la différence dans la vision artificielle

(Paris, le 14 novembre 2016)

Tout en discutant avec des acteurs déjà bien établis comme Mobileye, un acteur israélien aujourd’hui incontournable dans les aides à la conduite, Renault regarde aussi ce qui se fait du côté des start-up. Et cocorico, c’est une jeune pousse française, Chronocam (comme son nom ne l’indique pas), qui a tapé dans l’œil des ingénieurs de la marque.

Pourquoi ? La technologie de cette société permet une détection plus rapide des personnes et des obstacles, grâce à des capteurs capables de percevoir les contrastes, avec une analyse pixel par pixel de la scène en mouvement. La capacité de traitement est de 100 000 images par seconde. Chronocam a reproduit pour la machine les capacités visuelles de l’œil humain, avec en prime le traitement d’images dont serait capable le cerveau humain.

Ces capteurs seront appliqués pour éviter les collisions (y compris avec les piétons), la détection des angles morts, l’assistance au conducteur et pour les futurs véhicules autonomes. La technologie de Chronocam sera aussi pertinente pour détecter à l’extérieur les dangers sur la route, qu’à l’intérieur du véhicule pour analyser l’état de fatigue du conducteur. Et ce, dans des conditions de visibilité très variées. De plus, la solution s’avère moins coûteuse que les équipements traditionnels.

Renault avait déjà repéré cette start-up parisienne, lors d’une levée de fonds de 15 millions de dollars, qui avait convaincu d’autres acteurs tels que Bosch, le CEA ou encore Intel Capital.