Renault veut devenir le Free de l'automobile

(Paris, le 2 juin 2016)

A l’occasion d’une conférence à l’Université Paris Est Marne La Vallée, la marque au losange a dévoilé la stratégie qu’elle va lancer vers la fin de l’année. Elle souhaite démocratiser les services connectés à bord, avec une offre très simple.

La voiture sera demain un lieu de consommation, où l'on pourra retrouver des offres de contenus proposés par des éditeurs de contenus (Canal Play, BeIn…). Mais, dans le même temps, le souhait de Renault est de valoriser les données du véhicule et de passer des partenariats, avec des assureurs et des opérateurs, plutôt que d’en laisser le contrôle à Apple et Google.

Le point d’entrée sera My Renault, une application multi-écrans, accessible aussi bien depuis le smartphone que depuis l’écran du véhicule (avec des réplications compatibles avec CarPlay et Android Auto), un ordinateur ou une tablette. Ce My Renault se déclinera dans plusieurs domaines (navigation, assistance, lien vers la maison, énergie, assurance). Renault entend proposer des packs de services à valeur ajoutée, en faisant le pari que les futurs véhicules autonomes redonneront du temps aux consommateurs, à partir de 2020. Un temps de cerveau disponible que les automobilistes pourront mettre à profit en se connectant depuis l’habitacle.

C’est un chantier sur le long terme qui nécessite que le réseau fasse sa révolution culturelle, sachant que la logique est de passer de la vente d’un véhicule avec des services associés, à celle d’une voiture avec services connectés, puis à celle d’une voiture connectée comme un service.