(Paris, le 10 octobre 2016)

 

Le prix des carburants à la pompe est orienté à la baisse au troisième trimestre 2016.

Le prix moyen mensuel du gazole est ainsi passé de 1,15 € TTC au mois de juin, à 1,11 € TTC au mois de septembre 2016. Le sans-plomb 95 a quant à lui glissé de 1,35 € TTC au mois de février, à 1,29 € TTC au mois de septembre.

Cette tendance baissière pourrait-elle se poursuivre ? Rien n’est exclu, l’avenir reste incertain.

Mais l’accord conclu fin septembre par les membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), visant à limiter leur production, pourrait valider l’hypothèse d’une consolidation, voire une reprise à la hausse des prix à la pompe.

 

 

************************************************

 

 

(Paris, le 8 juillet 2016)

Rappelez-vous : après avoir culminé à plus de 110 $ début 2014, le baril de brent avait durablement décroché pour passer, début 2016, sous la barre des 30 dollars. Conséquence de cette glissade : la chute des prix des carburants à la pompe, avec à la clef des économies pour les entreprises. Mais cette période de grâce semble sur le point de s’éloigner, puisque le pétrole est reparti à la hausse depuis le mois de janvier, pour atteindre 50 $ au 1er juillet dernier.

Les conséquences ne se sont pas fait attendre dans les stations-services, avec une hausse du gazole de 13,89 % entre les mois de février et juin 2016, et de 9,09 % du SP 95, sur la même période (*).

Pour les entreprises, à qui la baisse des prix des carburants avait offert une salutaire bouffée d’oxygène, cette hausse se présente comme une nouvelle contrainte, dans un contexte de dégradation du climat des affaires en France au mois de juin 2016. Le poste carburant pèsera, en effet, plus lourd sur le coût de la flotte, et donc sur les charges de l’entreprise.

« Les variations du prix des carburants sont difficiles à anticiper, regrette Catherine Berthier, responsable des services généraux chez Alfa Laval France. La récente hausse est vraiment subie par les entreprises. De plus, les véhicules électriques et hybrides ne représentent pas encore une véritable alternative dans les flottes, ne serait-ce qu’en matière de coût d’usage ».

Les chefs d’entreprise croisent donc les doigts pour que, contrairement à ce que prévoient les économistes, la remontée du pétrole ne se poursuive pas trop dans les prochains mois.

(*) Progression calculée sur la base des prix moyens mensuels TTC publiés par le Ministère de l’Environnement, de l’Ecologie et de la Mer.

 

*********************************

 

Baisse des prix des carburants : une économie qui profite aux flottes d’entreprise

 

(Paris, le 13 avril 2016)

Les prix de vente des carburants à la pompe ont fortement baissé entre mars 2015 et mars 2016, pour la plus grande joie des automobilistes et des entreprises.

Dans ces circonstances, l’entrée en vigueur début janvier 2016 de la nouvelle fiscalité qui prévoit notamment une hausse de 3,5 centimes d’euro sur le gazole et 2 centimes d’euros sur le SP 95, est pratiquement passée inaperçue aux yeux des consommateurs.

Selon les chiffres analysés par l’Observatoire du véhicule d’entreprise, sur un an (entre mars 2015 et mars 2016) le prix du gazole à la pompe a ainsi baissé de 12,28 %. Du côté du SP 95, et sur la même période, la baisse est de 9,42%.

(source : DGEC, retraitement OVE)

(Le prix HT est donc hors Taxe Intérieure de Consommation sur les Produits Energétiques et hors TVA) 

 

Cette baisse à long terme profite donc plus au gazole qu’à l’essence, ce qui constitue un double effet d’aubaine pour les entreprises, puisqu’elles bénéficient également d’une déductibilité de la TVA sur le gazole (et qu’elles sont grandes consommatrices de cette énergie).

Illustration des économies réalisées par les entreprises : la part du carburant dans le coût d’usage d’un véhicule est passée 13,5% en 2014 à 11,65% en 2015.

Ces avantages ont eu probablement pour effet également de conforter les entreprises dans leur choix en faveur du gazole. Une énergie qui semble mieux résister dans les flottes d’entreprises (où elle représente encore 84,89% des immatriculations à mars 20161) que sur le marché global français (avec 59,41% des immatriculations sur la même période1).

Cependant, en cas de hausse durable du prix du pétrole (un scénario que les spécialistes envisagent comme probable à moyen terme), le poids de cette nouvelle fiscalité alourdie depuis janvier 2016 risquerait de se faire sentir plus durement. Et comme un signe précurseur d’un nouveau mouvement sur les prix, le gazole à la pompe a augmenté de 4,18% entre février et mars 2016. Le Super SP95 s’est apprécié quant à lui de 1,5%.

Cumul des immatriculations VP + VU entre janvier 2016 et mars 2016