Bilan carbone des véhicules électriques et hybrides

(Paris, le 8 mars 2013)

Les véhicules électriques et hybrides rejettent beaucoup moins de CO2 dans l'atmosphère au niveau local. Zéro pollution pour les " tout électrique ", les plus faibles émissions de chaque catégorie pour les hybrides. Ces avantages incontestables sont complétés par des bilans globaux de rejets de CO2, " du puits à la roue ", restant favorables au modèles électriques et hybrides par rapport aux véhicules thermiques.

L'analyse globale " du puits à la roue " additionne les volumes de CO2 émis lors de la production de l'énergie, son transport (du puits au réservoir) plus le CO2 émis lors de l'utilisation du véhicule (du réservoir à la roue). Pour les véhicules électriques, il est nécessaire de quantifier les émissions de CO2 produites lors de la production de l'électricité. Celles-ci varient en fonction du type d'énergie initiale utilisée.

La production d'électricité par les énergies renouvelables, hydraulique, éolienne, solaire, biomasse, est faiblement émissive. Celle produite par les centrales thermiques à gaz, à fuel ou charbon, émet des rejets importants de CO2.

L'électricité d'origine nucléaire est dans une position intermédiaire entre les énergies renouvelables et les énergies fossiles.

Le bilan global va donc logiquement varier en fonction des pays et de l'énergie utilisée pour produire l'électricité. Celui de la France laisse la part belle aux énergies faiblement émissives, nucléaires plus énergies renouvelables, avec seulement 9,9% d'énergies fossiles. Avec en moyenne 75g  de CO2 par kWh, la production d'électricité française est en tête des pays européens pour la faiblesse des émissions de CO2.