(Paris, le 9 janvier 2018)

Le marché entreprise signe une nouvelle année record en 2017

Malgré deux jours ouvrés de moins en 2017 par rapport à 2016 (251 contre 253), le marché du véhicule d’entreprise a signé une nouvelle année record. Selon les statistiques de l’Observatoire du Véhicule d’Entreprise, les immatriculations de VP et de VUL ont progressé de 1,5 % sur un an, à 801 828 unités. Voici en 5 chiffres, ce qu’il faut retenir de cette année :

• 801 828 : C’est le nombre total des immatriculations de VP (véhicules particuliers) et VUL (véhicules utilitaires légers).

Sur un an, la croissance est de 1,5 %, soit un rythme moins soutenu que les exercices précédents, puisque le marché avait progressé de 8,1 % en 2016 (789 783 unités) et de 6,3 % en 2015 (730 763 unités). C’est sur la seconde partie de l’année que l’activité s’est redressée, puisqu’au premier semestre, il affichait un recul de 1,3 %.

Le marché entreprise suivi par l’OVE (il inclut les administrations, les loueurs longue durée et les sociétés hors automobiles) représentait 31,79  % du marché automobile national en 2017, contre 32,56 % en 2016 et 31,85 % en 2015.

Par type de véhicules, les VP affichent une stabilité d’une année à l’autre (-0,03 %) avec 467 132 unités, tandis que les VUL progressent de 3,8 % (334 696 unités).

• - 0,2 % : C’est la baisse des immatriculations de VP et de VUL diesel sur le marché entreprise en 2017, à 678 035 unités. La motorisation privilégiée de longue date par les gestionnaires de parcs subit le contrecoup des campagnes anti-diesel dans les villes et l’alignement progressif de la fiscalité avec l’essence. Sur le seul segment des VP, le diesel voit ses immatriculations reculer de -2,6 % en 2017 (357 726 unités).

Au total, la part de marché du gazole reste encore majoritaire dans les parcs d’entreprise : 84,56 % sur les VP et les VUL (-1,43 point sur un an) ; 76,58 % sur les VP (-2,05 points) et 95,70 % sur les VUL  (-0,96 point).

• 11,51 % : C’est la part de marché de l’essence sur le marché entreprise à fin 2017, soit 0,74 point de plus qu’il y a un an. Au total, les immatriculations de VP et de VUL ont progressé de 8,5 % à 92 275 unités.

L’entrée en vigueur de la déductibilité progressive de la TVA sur l’essence à compter du 1er janvier 2017 explique en partie cette augmentation. Mais le mouvement est surtout lié à la désaffection à l’égard du diesel et aux craintes des décideurs d’entreprise que leurs collaborateurs ne puissent plus circuler dans certaines villes.

Sur le segment des VP l’essence affiche une part de marché de 18,07 %, avec des immatriculations en hausse de 5,3 % (84 427 unités). Et sur le marché des VUL, l’essence affiche des immatriculations en forte progression (+62,4 %) avec 7 848 unités, pour une part de marché de 2,34 %.

• + 44,2 % : C’est la hausse des immatriculations de VP électriques en 2017 en entreprise, à 6 556 unités. La part de marché de l’électrique ressort ainsi à 1,4 % dans les VP, contre 0,97 % il y a un an.

Tous segments confondus, l’électrique a vu ses immatriculations progresser de 25,1 % en 2017, avec un total de 11 811 unités, pour une part de marché de 1,47 %.

• 5 699 : C’est le nombre d’immatriculations d’hybrides rechargeables (VP et VUL) en entreprise en 2017. Cette motorisation a fait les frais de la réduction très importante des bonus à l’achat depuis plusieurs années (à compter du 1er janvier 2018, il n’y a d’ailleurs plus aucun coup de pouce à l’achat sur ces motorisations).

Pour autant le segment des rechargeables tient mieux la route que celui des hybrides simples, avec une progression des immatriculations de 67,2 % l’année dernière, contre 10,3 % seulement pour les hybrides non rechargeables.