BMW i3

(Paris, le 2 mai 2016)

Les voitures électriques gagnent en autonomie. Indispensable si elles veulent sortir des déplacements urbains dans lesquels, clients et constructeurs les ont aujourd'hui confinées.

BMW i va proposer dès cet été une version plus performante de sa i3. Grâce aux progrès réalisés dans le domaine des batteries, la citadine électrique va voir son autonomie passer de 190 à 300 km (selon le cycle NEDC), et même à 400 km avec le concours du range extender (Rex).

La batterie de 33 kWh voit son rendement augmenter de près de 50 %. Ce qui garantit, en conditions réelles d’utilisation, une autonomie d’environ 200 km et même de 330 km avec le prolongateur d’autonomie. Avec cette nouvelle autonomie, BMW espère améliorer des résultats commerciaux jusqu'ici décevants, surtout en comparaison de la ZOE ou de la Leaf.

La concurrence suit la même tendance. La Chevrolet Volt, qu’Opel déclinera l’an prochain en e-Ampera (et que l’on verra au Mondial de l’Automobile), revendique 300 km d’autonomie. C’est aussi ce que proposeront Renault et Nissan en 2017, quand ils feront évoluer la ZOE et la Leaf. Ce sera en vérité la norme, aussi bien pour PSA que pour un Ford et pour tout autre constructeur généraliste d’ici 2020, en raison des progrès des batteries.

Bien sûr, certains annoncent 500 km pour rivaliser avec Tesla. On sait qu’Audi, Mercedes et Porsche travaillent sur des super cars électriques à long rayon d’action. Mais, ce seront des modèles exclusifs, alors que la production « mainstream » va autoriser progressivement la voiture électrique à sortir du milieu urbain où elle était confinée. Avec 300 km de rayon d’action et des bornes de plus en plus répandues, la mobilité électrique va probablement gagner en visibilité.