Le développement de l'électrique, plus rapide en entreprise que sur le marché national en 2017

(Paris, le 11 janvier 2018)

Fin 2017 les véhicules électriques représentent 1,47 % des immatriculations en entreprise (VP + VUL). En un an, cette énergie a gagné +0,27 point de part de marché.

Au total, selon les chiffres de l’Observatoire du Véhicule d’Entreprise, il s’est immatriculé 11 811 VP et VUL électriques dans les parcs automobiles des entreprises, des administrations et des loueurs longue durée, soit une hausse de 25,1 %. sur l’ensemble de l’année 2017.

Le rythme est plus soutenu sur le segment des VP, avec une progression des immatriculations de 44,2 % en un an, à 6 556 unités. Le déploiement de nouvelles solutions de mobilité partagée dans les entreprises contribue sans doute en partie à cette progression. Fin 2017, la part de marché de l’électrique dans les VP atteignait 1,40 % (+0,43 point par rapport à fin 2016).

Sur le segment des VUL, la part de marché de l’électrique s’établit à 1,57 % fin 2017, avec 5 255 immatriculations et une progression de 7,4 % (moins rapide qu’en 2016 où la hausse avait été de 15,9 %).

Le marché entreprise fait en tout cas mieux que le marché automobile en général, puisque selon l’Avere, les immatriculations de véhicules électriques en 2017 ont vu leur rythme de croissance ralentir, à +13 % contre +26 % en 2016. Au total, il s‘est immatriculé près de 31 000 véhicules l’année dernière et le marché électrique représente un peu plus de 1,2 % du marché du neuf. Le constat vaut aussi pour le segment des VP, avec une croissance des ventes de 14 % et 25 983 unités.

 

Le Top 10 des véhicules les plus immatriculés en entreprise en 2017 voit l’entrée du véhicule utilitaire Nissan e-NV200 sur le podium (il était à la 7ème place l’année dernière). La Tesla Model S gagne une place (4ème), le Peugeot Partner quatre (5ème), tandis que Nissan Leaf rétrograde de trois places (7ème).

Font leur entrée dans le Top 10 de l’OVE, Citroën Berlingo (8ème), Smart Fortwo (9ème) et BMW I3 (10ème).