eCall

 

(Paris, le 26 juin 2018)

Depuis le 1er avril dernier, l’eCall 112 européen ou appel d’urgence est devenu obligatoire en première monte sur tous les véhicules légers neufs.

En cas d’accident, via une pression manuelle ou la reconnaissance automatique de l’ouverture d’un airbag, l’eCall pourra être activé grâce à un bouton placé sur le tableau de bord. 

Concrètement, le véhicule envoie en effet automatiquement, via le réseau de téléphonie mobile, un message de détresse contenant la position géolocalisée et les données enregistrées au moment du choc par l’airbag).

La gestion des appels reste du ressort de chaque pays. La France a choisi de la déléguer au Syndicat national des sociétés d’assistance (SNSA). Dans neuf cas sur dix, le téléopérateur n’aura pas à prévenir les secours d’urgence, mais seulement à transférer l’appel vers la plate-forme du SNSA. Celle-ci devra répondre en 13 secondes, puis devra décider en 75 secondes l’intervention nécessaire (soit les services médicaux ou le simple dépannage).

Vraie opportunité pour la diminution du risque routier en entreprise, l’eCall devrait se traduire par une augmentation du chiffre d’affaires des sociétés d’assistance. Selon l’Union Européenne, ce nouveau système devrait permettre de réduire de 1 500 chaque année le nombre de morts sur les routes.

Bon à savoir, le système eCall n'est pas une boîte noire qui enregistre en permanence : les données de localisation ne sont transmises que lorsqu'un appel est émis.