Quelles énergies pour les transports au XXIème siècle ?

L'auteur : Pierre-René BAUQUIS
Professeur associé à l'Ecole nationale supérieure du pétrole et des moteurs (IFP School)
Ancien Directeur Stratégie et Planification du groupe TOTAL
Email : pr_bauquis@hotmail.com
Site Internet : www.pierrerenebauquis.com
 

Après quelques rappels historiques, l’auteur a développé une vision prospective des diverses solutions possibles pour satisfaire les besoins en énergie du secteur des transports au cours du XXIe siècle.

Pour les transports routiers, il ressort des diverses publications une réponse largement dominante : après un siècle de domination du « couple magique » constitué par les carburants pétroliers associés au moteur à explosion, on verrait l’émergence d’un nouveau « couple magique » constitué par l’hydrogène (embarqué dans les véhicules ou produit à bord de ceux-ci) associé ou non aux PAC (piles à combustibles).

La thèse de l’auteur est celle d’un recours croissant aux hydrocarbures de synthèse accompagné d’une forte pénétration de l’électricité, sans utilisation de l’hydrogène dans les véhicules (sauf quelques marchés de niches).

La pénétration de l’électricité se ferait de façon minoritaire grâce aux véhicules électriques, mais de façon majoritaire par le développement de voitures hybrides réellement « biénergies », c’est-à-dire rechargeables en électricité à partir du réseau (Plug in « hybrids »).

Cette opinion repose sur une analyse économique qui fait ressortir deux facteurs dominants :
– d’une part, les très importants handicaps de la voie hydrogène, handicaps qui, selon l’auteur, relèvent pour l’essentiel de la thermodynamique et ne pourraient donc être surmontés par le progrès des technologies,
– d’autre part, des handicaps d’autonomie des véhicules « tout électriques », qui, malgré les progrès constatés et espérés en matière de batteries, ont peu de chance de pouvoir être surmontés, ce qui limiterait l’usage des véhicules électriques à des flottes spécialisées et aux véhicules à vocation essentiellement urbaine et périurbaine.

Cet article reprend pour l’essentiel une publication faite par l’auteur en 2004, ayant le même titre et disponible gratuitement auprès de l’École nationale supérieure du pétrole et des moteurs (IFP School). (*)
 
(*) L’article original a été publié en octobre 2004 dans la collection « les cahiers de l’Économie », n° 55, et est disponible en français et en anglais auprès de Monsieur Denis Babusiaux à l’IFP (Tél. : 01 47 52 62 80).
Une version abrégée en français a été publiée dans la Revue « Transports » - N°438 de Juillet-Août 2006.

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