Renault améliore son système de dépollution

(Paris, le 12 avril 2016)

Pointé du doigt dans le cadre des essais pilotés par la Commission Royal, le constructeur français va procéder - comme il l’avait annoncé-  à des mesures de correction pour améliorer son système de dépollution à base d’EGR et de piège à NOx. Dans le détail, la marque au losange a prévu d’appliquer à partir de juillet des actions qui vont réduire significativement les émissions d’oxydes d’azote en usage réel, sans impact perceptible sur la performance ou la consommation. 

Ces actions sont au nombre de deux. Il s’agit d’abord d’élargir la plage de fonctionnement des systèmes EGR (Exhaust Gas Recirculation), qui sont des éléments clé de la réduction des oxydes d’azote (NOx). Elle sera multipliée par deux, tout en maintenant inchangées la fiabilité et la sûreté de fonctionnement du moteur et du véhicule. La seconde mesure concerne le pilotage du piège à NOx qui permet, en complément de l’EGR, le stockage et le traitement à intervalles réguliers des oxydes d’azote. La fréquence et l’efficacité des purges sont augmentées, avec un système plus « robuste », afin de mieux prendre en compte la diversité des conditions de conduite.

Ces problèmes avaient été identifiés en juillet dernier, avant la révélation de l’affaire Volkswagen.

La bonne nouvelle, c’est que les clients déjà en possession d’un véhicule diesel Euro 6 pourront également demander à bénéficier, sans frais, de ces évolutions. Ils devront se rendre dans le réseau à compter d’octobre 2016.

Pour Renault, c’est une première étape vers la future norme Euro 6d, qui fixera au niveau européen une valeur maximale des émissions de polluants en usage client, à travers la mise en œuvre d’un protocole « RDE » (Real Driving Emissions). Un rendez-vous programmé à partir de septembre 2017. Le groupe développe d'ailleurs de nouvelles technologies pour préparer cette nouvelle étape.