(Paris, le 7 janvier 2022)
Que faut-il retenir des immatriculations de SUV en entreprise en 2021 ?
- Stellantis écrase littéralement la concurrence, avec 8 modèles aux huit premières places du Top 10. En 2020, Renault parvenait à figurer sur le podium avec son Kadjar Diesel. Preuve de l’engouement pour les véhicules au design « tout terrain » en entreprise, le 2008 II Diesel qui occupe la première place, a vu ses immatriculations croitre de 87,5 % en un an (18 010 unités).
- La transition énergétique est en marche sur le segment SUV, avec quatre motorisations Essence présentes en 2021, mais aussi un modèle Hybride rechargeable qui fait son entrée en 4ème place (3008 II) et un hybride non rechargeable en 9ème position (Arkana).
- L’engouement pour les SUV ne se dément pas en France, tant sur le marché national (où il représente 43 % du marché) qu’en entreprise.
En l’espace de neuf ans (2012-2021), la part des SUV dans les immatriculations des sociétés a plus que triplé dans l’Hexagone. Elle représentait fin 2021 quelque 45,8 % du total des immatriculations de VP (221 299 immatriculations de SUV sur un total de 483 560 VP), contre 13 % en 2012. Entre 2020 et 2021, la part des SUV a progressé de 5,4 points, ce qui constitue la seconde plus forte progression, après celle de 2017 (+ 7 points par rapport à 2016).
Selon la dernière enquête de l’Observatoire Cetelem, les possesseurs d'une voiture qui n'est pas un SUV, sont 70 % à juger que les critiques sur ce type de carrosserie sont justifiées : dangerosité pour les piétons, volume excessif dans l'espace urbain, bilan environnemental jugé désastreux. Pour contrer ces critiques, de plus en plus de constructeurs lancent des SUV 100 % électriques.
Source : AAA Data - Retraitement Arval Mobility Observatory
