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Electrification: où en sont les grands constructeurs automobiles?

Energies 16 Décembre 2021

(Paris, le 29 juillet 2021 - Mis à jour le 16 décembre 2021)

Alors que la Commission Européenne a acté cet été la fin des moteurs thermiques en 2035, les constructeurs cherchent à anticiper cette échéance à marche forcée, en élaborant des plans d’électrification de leurs gammes pour la décennie à venir. Les annonces et les plans d'investissements à plusieurs milliards d’euros ou de dollars, se sont ainsi multiplié au cours des derniers mois. Tour d’horizon des principales annonces.

  • BMW: 30 milliards d'euros pour l'électrification

En mars dernier, le constructeur bavarois a revu à la hausse ses objectifs de ventes de véhicules électriques. Sur les dix prochaines années, il veut désormais écouler dix millions de modèles 100 % électriques, contre plus de 4 millions annoncés précédemment. L’objectif est de proposer une option purement électrique pour chaque modèle de sa gamme. Pour cela, BMW va investir 400 millions d'euros pour lancer dans son usine historique à Munich une nouvelle ligne de production électrique en lieu et place des lignes de fabrication des moteurs thermiques. BMW consacrera par ailleurs 30 milliards d’euros au cours des quatre prochaines années pour la réduction de ses émissions de carbone. Le groupe prévoit de commercialiser une douzaine de modèles 100 % électriques à partir de 2023. L'objectif étant d'ici 2030, de réaliser au moins 50 % des ventes annuelles du groupe avec des véhicules 100 % électriques. Quant à sa marque Mini, le groupe a annoncé qu’elle tournera complètement le dos aux moteurs à combustion dans dix ans. Le dernier modèle thermique sera lancé en 2025. D’ici 2027, Mini estime qu’au moins 50 % de ses livraisons concerneront des modèles 100 % électriques. Pour le moment, la marque commercialise un seul modèle 100% électrique – la Cooper SE. Le Countryman, déjà décliné en hybride rechargeable, suivra en 2023.

  • Daimler: une version électrique pour chaque modèle

Le groupe Daimler va consacrer 40 milliards d’euros à l’électrification de sa marque automobile Mercedes Benz entre 2022 et 2030. Le constructeur a revu ses ambitions à la hausse puisqu’en 2025, 50 % de ses ventes mondiales seront électrifiées (contre un objectif de 25 % précédemment), avant d'atteindre 100 % en 2030. Daimler a aussi l’intention d’accélérer les lancements de plusieurs modèles électriques prévus initialement pour 2024 et 2025. A cette date d’ailleurs, Mercedes ne lancera plus que des « architectures » (la base technique d'un véhicule qui accueille moteur, roue et châssis) 100% électriques et tous les modèles de la marque auront une version 100 % électrique. Il s’appuiera en outre sur huit gigafactories dans le monde, afin d’équiper 90 % des véhicules Mercedes-Benz. Le constructeur vise la neutralité carbone en 2039. Du côté de Smart, filiale de Daimler, la marque a opéré sa transition vers le 100 % électrique depuis 2020, en témoigne son slogan : « All electric, now ! ». Spécialisée sur les petites voitures urbaines, la gamme de Smart est composée de trois modèles : la EQ fortwo, la EQ fortwo cabrio et la EQ forfour.

  • Ford: accélération de la stratégie d'électrification

Le groupe américain a dévoilé en mai 2021 une nette accélération dans sa stratégie d’électrification : le montant de 22 milliards de dollars initialement annoncé au début de l’année pour la production de véhicules électriques d’ici à 2025 a été porté à 30 milliards de dollars. Initialement également, le groupe prévoyait de vendre 40% de ses véhicules sans carburant à horizon de 2030; il vise désormais jusqu'à 50 %. Pour accompagner cette transformation, le constructeur a présenté la version électrique de son pick-up F-150, le véhicule le plus vendu aux Etats-Unis, qui sera disponible en 2022. Ford a aussi prévu de commercialiser dans les prochains mois une version électrique de sa camionnette Transit. Si Ford n’est clairement pas le constructeur le plus avancé en matière d’électrification (il s’est lancé dans le 100 % électrique avec un SUV haut de gamme : le Mustang Mach-E), il cherche clairement à refaire son retard. En septembre, il a annoncé un investissement de 11,5 milliards de dollars avec son partenaire sud-coréen SK innovation, pour construire trois usines de batteries et un site d'assemblage aux Etats-Unis. Ford assurera 60 % de cet investissement. Il a parallèlement conclu un accord avec une start-up, Redwood Materials, pour le recyclage des batteries et avec GlobalFoundries, une fonderie de semi-conducteurs basée en Californie, pour être moins dépendant des fournisseurs externes. En attendant davantage de modèles, Ford propose de l’hybridation légère (Fiesta, Puma) et rechargeable (Explorer). D'ici 2026, tous les modèles Ford commercialisés en Europe seront proposés en version électrique ou hybride rechargeable, jusqu’en 2030, où la gamme européenne deviendra exclusivement "zéro émission".

  • General Motors: 35 milliards de dollars d'investissements

Le grand concurrent de Ford sur le marché américain, General Motors (GM), s'est engagé en janvier dernier à ne plus construire d'ici 2035 de voitures à moteur diesel ou essence. Le groupe avait annoncé en novembre 2020 une nette accélération de son plan d’électrification. L’annonce faite à l’époque prévoyait 27 milliards de dollars d’investissement sur le volet électrique ; elle a été revue à la hausse en juin dernier et portée à 35 milliards de dollars. General Motors vise plus d'un million de ventes de véhicules électriques par an, au niveau mondial, d'ici à 2025 - et table sur une gamme 100 % électrique en 2035.
General Motors produira ses véhicules électriques aux Etats-Unis, au Mexique et au Canada ; il va ouvrir deux nouvelles usines de batteries aux Etats-Unis, en plus de ses sites en construction actuellement, dans l'Ohio et le Tennessee.  A court terme, son objectif est d’avancer de plusieurs mois – début 2022 au lieu de la fin 2021 - la sortie du Cadillac Lyriq, premier modèle 100% électrique de la marque Cadillac. En parallèle, le groupe américain a présenté une nouvelle version de son modèle Chevrolet Bolt électrique, qui sera suivie par la mise en production de son pick-up électrique GMC Hummer. Sur le front des semi-conducteurs, General Motors entend réduire de 95 % les puces commandées à l'extérieur pour ses futurs véhicules. Fin novembre, il a indiqué qu'il travaillera avec sept fournisseurs de semi-conducteurs (Qualcomm, STMicroelectronics, TSMC, Renesas, Infineon, ON Semi et NXP), sur la conception de trois nouveaux microprocesseurs, localisés aux Etats-Unis.

  • Hyundai-KIA: 23 modèles électrifiés en 2025

Le plan d’électrification de Hyundai est ambitieux : lancer 23 modèles - dont 11 exclusivement électriques - et vendre plus d’un million de véhicules électrifiés dans le monde d’ici 2025. Et c’est sans compter sa compagnie sœur, Kia, qui prévoit 11 modèles - dont sept 100% électriques - d’ici 2027. La pièce maîtresse de cette stratégie est la nouvelle plateforme modulaire électrique globale (E-GMP) qui a été dévoilée en novembre 2020 par le constructeur coréen et qui servira donc pour de nombreux modèles chez Hyundai et Kia. Cette plateforme a permis à Hyundai de commercialiser cette année en son premier modèle électrique : la Ioniq 5, un SUV compact. Ce modèle devrait bientôt être suivi par la berline Kia EV6, dont l'équivalent sera le Ioniq 6 chez Hyundai. En conjuguant ses forces avec celles de sa filiale Kia, le groupe coréen entend passer de 7 à 10 % du marché mondial en cinq ans. D'ores et déjà, Hyundai est la marque qui compte la plus forte proportion de modèles électrifiés (hybrides et électriques).

  • Jaguar Land Rover: l'électrification passe aussi par le luxe

Le groupe britannique, filiale de l’indien Tata, va électrifier ses deux marques à des échéances différentes.
Chez Jaguar, la gamme est encore largement thermique, le groupe ne disposant pour le moment que d’un seul modèle électrique : le I-Pace. Mais elle a dévoilé un ambitieux plan de transition vers le 100% électrique d’ici 2025 axé sur des modèles de luxe avec des prix à partir de 115 000 euros, produits sur la base d’une plateforme unique et exclusive. L’objectif pour Jaguar est de se démarquer de ses concurrents actuels Audi et BMW en se positionnant sur un segment supérieur, où elle aurait quelques années d’avance en matière d’électrification sur ses nouveaux concurrents. Trois modèles 100% électriques – dont deux cross over - devraient voir le jour sur le site industriel du groupe à Castle Bromwich en Angleterre, où plus d’un milliard d’euros ont été injectés. 
Pour Land Rover, l’électrification débutera en 2024 avec un premier véhicule « zéro émission » sur une gamme de six modèles prévus sur cinq ans. Land Rover propose déjà dans son catalogue plusieurs modèles d’hybrides rechargeables. En 2030, la marque promet 60 % de véhicules électriques et 100 % en 2036.

  • Renault: 65 % de véhicules électrifiés en 2025

Renault est ambitieux sur l’électrique : le groupe vise le seuil de 65% de véhicules électriques ou hybrides d’ici 2025, avant d’atteindre 90% de véhicules purement électriques en 2030. L’objectif de Renault est d’élargir sa gamme – notamment sur les segments B, C et D - afin de proposer des véhicules électriques plus abordables. Pour cela, un plan d’investissement de 10 milliards d’euros est prévu d’ici 2025 afin de moderniser les moteurs et les batteries électriques notamment.
Après avoir été à la pointe avec ses ZOE, Kangoo ZE et autres Twizy – 400 000 VE vendus en 10 ans -, l’objectif du groupe est d’étoffer d’ici 2025 sa gamme avec 10 nouveaux modèles 100% électriques – 7 sous la marque Renault et 3 sous la marque Alpine. En 2022 apparaîtra la Mégane E-Tech Electric (le modèle est déjà disponible en hybride rechargeable), puis en 2024 la Renault 5 ainsi qu’une « réinterprétation » de la R4 en électrique, sous le nom de « 4ever ». Du côté d’Alpine – l’écurie F1 de Renault - une transition vers le 100% électrique est envisagée. S’il n’y a encore rien de concret aujourd’hui, trois modèles électriques sont à l’étude dont un SUV sportif à l’orée 2025. 

Dans la galaxie Renault, Nissan ne veut pas être en reste. Fin novembre, le constructeur a indiqué vouloir déployer un vaste plan d'investissement pour accélérer son électrification: 15,5 milliards d'euros seront consacrés dans les cinq prochaines années au financement d'une batterie solide, sécuriser les batteries lithium-ion et sortir des modèles électrifiés. A l'horizon 2030, la moitié de ses ventes sera électrifiée, avec 23 modèles. Nissan prévoit en outre qu'aux Etats-Unis, 40 % de ses ventes seront 100 % électriques à la fin de la décennie; une proportion qui atteindra 75 % en Europe et 55 % au Japon. 

  • Stellantis: cing gigafactories pour asseoir l'électrification

Le groupe aux quatorze marques (Peugeot, DS, Citroën, Fiat, Lancia, Alfa Romeo, Abarth, Opel Chrysler, RAM, Dodge, Jeep...) a présenté début juillet sa stratégie d’électrification. Carlos Tavares – le directeur général du groupe – a confirmé que Stellantis était lancé « à pleine vitesse » dans la course à l’électrique, et que toutes les marques du groupe allaient y participer. Lancia, DS, Alfa Romeo basculeront dans le tout électrique respectivement en 2024, 2026 et 2027; Opel en 2028 et Peugeot à partir de 2030. Le constructeur a prévu d’investir 30 milliards d’euros dans les cinq ans à venir pour l’électrification de ses gammes. L’objectif pour 2030 est d’atteindre – à l’échelle du groupe – 70% de ventes en Europe sur des véhicules électriques et hybrides rechargeables et 40% aux Etats-Unis. 
Pour sa part Opel – la marque allemande du groupe – a annoncé qu’elle serait 100% électrique en Europe d’ici 2028. La marque prévoit également de commercialiser des voitures électriques en Chine et de lancer pour le « milieu de la décennie » une version électrique de l’Opel Manta, modèle iconique des années 1970.
Du côté de Fiat – filiale du groupe Stellantis – la marque ne dispose pour le moment que d’un seul modèle 100% électrique, à savoir une version électrique de la Fiat 500. Entre « 2025 et 2030, la gamme de produits deviendra progressivement exclusivement électrique. Ce sera un changement radical pour Fiat ». Pour parvenir à ses fins, le constructeur italien compte s’appuyer sur les synergies nées de la fusion entre les groupes FCA (Fiat Chrysler) et PSA (Peugeot, Citroën). 
Pour atteindre ses différents objectifs, le constructeur étoffe son outil industriel destiné à produire des batteries. Deux gigafactories sont déjà programmées en France, à Douvrin en partenariat avec Total-Saft dans la coentreprise ACC, et en Allemagne, à Kaiserslautern, toujours dans le cadre de ACC. Une troisième a été annoncée courant juillet sur son site de Tremoli en Italie. Stellantis prévoit encore de construire deux usines supplémentaires pour disposer d’un total de cinq gigafactories entre l’Europe et les Etats-Unis et d’une capacité de plus de 260 gigaWattheures. L’objectif est de réduire "les coûts des modules de batteries des véhicules électriques de plus de 40 % sur la période 2020-2024 et de plus de 20 % supplémentaires d'ici 2030".

  • Toyota: 30 modèles purs électriques en 2030

Historiquement le constructeur japonais avait fait le choix de se positionner très tôt sur les véhicules hybrides et hybrides rechargeables, à tel point que les ventes européennes d’hybrides en 2020 étaient dominées par 4 modèles Toyota : Toyota C-HR, Corolla, Yaris et RAV4. Par conséquent, le groupe n’est pas le plus avancé sur le 100 % électrique. La donne pourrait toutefois changer puisque, depuis avril 2021, il a annoncé plusieurs plans de route, tous plus ambitieux les uns que les autres en matière d’électrification de sa gamme. D'ici 2030, Toyota ambitionne désormais des ventes mondiales annuelles de 3,5 millions de véhicules électriques. Sa marque haut de gamme Lexus, deviendra 100 % électrique d'ici 2030 en Europe, Amérique et Chine.

D’ici 2030, Toyota veut lancer 30 modèles électriques (il avait jusqu'alors parlé de 15 purs électriques en 2025). Pour tenir ce cap, le groupe investira l'équivalent de 15 milliards d'euros pour le développement de batteries (contre 11 milliards envisagés précédemment) et 31 milliards d'euros dans la R& D et la production de véhicules électriques. En 2025, Toyota vise 10% de ventes en électriques et hydrogène, 70% d’hybrides, 10% d’hybrides rechargeables et 10% d’essence. En 2030, le constructeur prévoit que la moitié de ses ventes seront des électriques à batterie et des hybrides rechargeables. Il serait prêt à réduire de 100 % ses émissions à horizon de 2035 en Europe de l'Ouest, sous réserve d'infrastructures de recharge suffisantes à cette date.
Afin de développer sa gamme 100% électrique, Toyota compte sur sa nouvelle plateforme e-TINGA, développée aux côtés de Subaru, de laquelle résulteront six modèles électriques. Ainsi, un premier SUV est attendu pour le premier semestre 2022, le bZ4X. Suivront ensuite cinq autres voitures électriques : un SUV compact conçu avec Suzuki, un crossover, un grand SUV, une berline et un monospace. Les véhicules issus de la plateforme e-TNGA auront un rôle plus important durant la période 2025 – 2030, et devront considérablement augmenter la part des immatriculations 100 % électriques à ce moment-là. Enfin, Toyota devrait sortir à la fin de l’année les versions électriques du Proace et du Proace City, deux fourgons utilitaires.

  • Volkswagen: une vente sur deux électrique en 2030 dans le monde

Volkswagen n’est pas le plus en avance dans la transition vers l’électrique. Aucune date précise n’a été fixée par le groupe pour la fin des moteurs thermiques. Mais « nous prévoyons que d’ici 2030, les ventes de voitures électriques dépasseront celles des voitures à combustion », a déclaré le directeur financier du groupe, Arno Antlitz, mi-juillet, lors de la présentation de la feuille de route électrique du constructeur, « New Auto ». Selon Klaus Zellmer, le directeur des ventes, qui s’exprimait fin juin sur le sujet, le groupe va « quitter le marché des véhicules à combustion entre 2033 et 2035 » en Europe « et plus tard aux États-Unis et en Chine ».  
Le groupe allemand compte atteindre une part électrique dans ses ventes européennes de 60 % d'ici 2030 et de 50 % au total. Il veut vendre en 2025 un million de voitures électriques et investira 73 milliards d'euros en cinq ans dans son virage vers cette technologie. Souhaitant maîtriser l’ensemble de la chaîne de valeur, le groupe prévoit six gigafactories en Europe. Celles-ci seront dotées d’une capacité de production totale de 240 GWh d’ici 2030. Prévu à Skellefteå, en Suède, le premier site entamera sa production en 2023. Il sera exploité par Northvolt, dans laquelle le groupe Volkswagen vient d’investir 500 millions d’euros supplémentaires. À Salzgitter, en Allemagne, un accord a été officialisé avec le spécialiste chinois Gotion High-Tech pour un démarrage de la production en 2025. Et une troisième implantation est probable en Espagne.
Du côté d’Audi – filiale du groupe Volkswagen et qui dispose de sa propre feuille de route concernant sa stratégie d’électrification – la marque cessera de produire des voitures thermiques d’ici 2033 sauf en Chine. La marque lancera « dans quatre ans » la production de son « dernier modèle à combustion » dans le cadre d’une « transition déterminée vers l’ère électrique » a précisé son PDG, Markus Duesmann. Audi s’est également fixé comme objectif d’atteindre la neutralité carbone en 2050.
Toujours dans le groupe Volkswagen, Lamborghini a dévoilé en mai sa « feuille de route vers l'électrification » de ses modèles, un plan ambitieux qui implique un investissement de plus de 1,5 milliard d'euros sur quatre ans. En 2023, Lamborghini lancera son premier modèle de série hybride, et « d'ici fin 2024, l'ensemble de la gamme sera électrifié ». 
Bentley a aussi annoncé son virage électrique à l'horizon 2030, date à partir de laquelle la marque ne vendra plus que des voitures 100% électriques. Dès 2026, Bentley veut proposer un catalogue composé uniquement de modèles électrifiés (100% électriques ou hybrides).
 

  • Volvo: coup d'accélérateur dans l'électrique avec les SUV

Depuis 2019, tous les véhicules de la gamme Volvo sont disponibles en version hybride rechargeable. Mais le groupe suédois ne dispose pour l’instant que d’un seul véhicule 100% électrique dans sa gamme : le SUV XC40 Recharge. Volvo a dévoilé au printemps dernier son plan pour une transition vers une gamme 100% électrique et 100% numérique – c’est-à-dire des ventes uniquement en ligne – d’ici 2030. Un deuxième véhicule électrique est prévu pour la fin de cette année, le C40 Recharge, un SUV doté d’une autonomie de 420 kilomètres. Le troisième véhicule 100% électrique sera présenté en 2022. Il s’agit du XC90, un gros SUV. Le groupe ambitionne de réaliser 50% de ses ventes sur des véhicules électriques d’ici 2025, les 50% restants étant des hybrides.
 

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