Au 1er trimestre 2025, il s'est immatriculé 1 465 véhicules électriques chinois (VP et VUL), via sept constructeurs différents, ce qui représente 0,81 % du marché entreprise.
Pour rappel, les voitures chinoises pesaient 0,57 % du marché entrerise en 2024. Cette légère progression en part de marché pouvait laisser présager une montée en puissance pour l’avenir.
C’est compter sans le durcissement des avantages en nature, en vigueur depuis le 1er mars avec effet rétroactif au 1er février 2025, qui conditionne les abattements sur les modèles électriques à l’éco-score délivré par l’Ademe.
Or, en l’état, aucun modèle chinois ne bénéficie de l’éco-score sur les 744 références éligibles. Ils tombent donc sous le coup du nouveau dispositif sur les avantages en nature appliqué aux thermiques, beaucoup plus onéreux pour les collaborateurs.
Les prochains mois diront si les entreprises accorderont toujours leurs faveurs aux modèles « made in China », ou si, en raison de la fiscalité punitive et des surtaxes douanières, elles préfèreront jeter l’éponge et revenir à des car policies occidentales.
Les meilleures ventes des constructeurs chinois en France
Sur le premier trimestre 2015, MG Motor conserve une longueur d’avance sur BYD, avec 596 immatriculations contre 500 pour le concurrent direct de Tesla. La MG ZS Hybrid est le modèle le plus immatriculé en entreprise avec 203 unités, ce qui la place à la 41ème place du segment des hybrides non rechargeables. À noter également la bonne performance de XPeng qui, avec 135 immatriculations, fait mieux au premier trimestre que sur l’ensemble de 2024 (125 unités).
Pour rappel, sur le marché national, les immatriculations de véhicules chinois ont totalisé 9 633 unités sur les trois premiers mois de l’année, soit 1,94 % du marché total. Sur l’ensemble de l’année 2024, cette part de marché était de 1,55 % (pour 4 539 unités), avec neuf marques présentes.