Marché

L’essence déserte le Top 10 des SUV, les modèles « électrifiés » ont la cote... Avec une part de marché qui se stabilise autour de 54 % des immatriculations en flottes, les SUV ont toujours la côte dans les entreprises, à condition qu’ils soient électrifiés. À fin septembre 2025, les SUV les plus immatriculés en parc font la part belle aux motorisations hybrides, hybrides rechargeables et électriques. Seuls deux modèles micro-hybrides résistent.

Quels sont les véhicules les plus immatriculés par les entreprises au T3 2025 ?

Au terme du 3e trimestre 2025, le Top 10 des véhicules particuliers (VP) les plus immatriculés en entreprise fait toujours la part belle aux motorisations hybrides. Sur les 9 premiers mois de l’année, ce sont les hybrides non rechargeables et les micro-hybrides qui prennent l’avantage avec 6 modèles représentés. Toutefois, à fin septembre, deux modèles 100 % électriques sont désormais représentés.

Quels sont les véhicules utilitaires les plus immatriculés par les entreprises au T3 2025 ?

Au terme du 3e trimestre 2025, on ne remarque toujours pas de grands changements sur le classement des utilitaires légers les plus immatriculés en entreprise. Les marques tricolores sont toujours en tête et très largement représentées. Renault et Stellantis (Peugeot-Citroën) captent une large part du marché, avec 8 modèles sur 10 issus de leurs gammes respectives.

Comme en août, le marché des flottes automobiles a limité la casse sur le mois de septembre avec un atterrissage à -0,57 % (VP+VUL). Un résultat qui, toutefois, ne suffit toujours pas à redresser la barre. En cumul, sur les 9 derniers mois et avec deux jours ouvrés de moins qu’en 2024, le marché entreprise accuse une décroissance de 10,1 % à 521 037 mises à la route (VP+VUL).

Le parc automobile professionnel français entre dans une phase charnière : les volumes continuent de croître, la motorisation bascule progressivement vers l’électrique, mais le vieillissement du parc reste préoccupant. Un enjeu central pour les flottes, qui devront concilier renouvellement, transition énergétique et gestion des coûts.

Sur un marché du véhicule d’entreprise qui fait grise mine depuis le début de l’année, Renault conserve sa 1ère place, avec une part de marché stable (23,9 %) malgré des immatriculations en baisse de -12,5 % (85 969 VP + VUL). Son principal concurrent Peugeot, du groupe Stellantis, n’est pas dans la même situation. La marque au Lion gagne 2,1 points de parts de marché auprès des flottes avec des entrée en parc en augmentation de 7,9 % sur le 1er semestre 2025 (75 000 unités).

Face à la transformation du marché automobile, l’étiquetage CO2 des voitures particulières, rendu obligatoire en 2003, semble avoir perdu tout son sens. C’est la réflexion menée par le Secrétariat général à la planification écologique selon qui, 90 % des immatriculations de véhicules neufs se font aujourd’hui sous une couleur verte, assimilable par l'acheteur à des modèles à faibles ou très faibles émissions. Un constat qui pousse le SGPE à proposé une réforme complète du barème de couleurs en vigueur afin de mieux informer et orienter les conducteurs.