Arval Mobility Observatory Newsroom

Il était temps… Après tant d’annonces et une médiatisation savamment entretenue, 2010 marque vraiment le début de l’ère moderne de la voiture électrique. C’est en effet dans le courant de l’année que plusieurs constructeurs, et non des moindres (Nissan, Mitsubishi, Peugeot, Citroën), doivent lancer en Europe leurs modèles. Un peu partout dans le monde, une course de fond s’est engagée pour organiser l’écosystème de la voiture électrique. Cela passe par des tests sur des flottes (indispensables pour évaluer les autos, les batteries et les bornes de recharge, ainsi que l’intérêt du public) et la mise en place d’une infrastructure de recharge.

L’assurance est une composante importante du coût de détention des flottes automobiles, le fameux TCO (Total Cost of Ownership). Or l’assurance, parce qu’elle évoque des aspects techniques difficiles voire ennuyeux, a souvent été négligée par les entreprises, qui préférent s’en remettre à leurs partenaires habituels dans le domaine. Ne pas s’intéresser de près au poste assurance dans son entreprise est une négligence qui peut coûter cher : il ne faut pas regarder que la prime payée chaque année, il faut aussi regarder les services proposés et tout le processus de dépannage, de prise en charge, de réparation.

Le véhicule électrique a été au centre des annonces sur les projets industriels des constructeurs au cours de l’année 2009. Le Gouvernement français, de son côté, a mobilisé les énergies autour d’un enjeu essentiel pour l’avenir automobile et industriel de notre pays et a publié, à la fin de l’année dernière, le plan de développement des véhicules décarbonés. Pas un journal, pas une télévision, pas une radio n’a manqué de traiter du véhicule électrique. Le salon de Francfort a été le point haut de cet engouement. Cette vague médiatique autour du véhicule électrique peut paraître exagérée et porteuse de déceptions en regard de l’offre encore quasi inexistante de véhicules. Elle n’en est pas moins utile.

Les campagnes de communication s’accélèrent, les colloques se multiplient, les messages se bousculent… jamais l’éco-mobilité n’a autant fait parler d’elle. Phénomène de mode ou prise de conscience réelle ? Si l’on se réfère au nombre de pages diffusées dans la presse et à la multiplicité des sujets traités à la télévision et dans les medias, oui on peut le dire, un changement de comportement est en marche dans notre pays.

Le concept de l’autopartage ou de la voiture partagée n’est pas neuf, puisque sa diffusion remonte aux années 1990, mais prend une ampleur sans égale depuis quelques années, qui s’illustre par la multiplication des services d’autopartage en France et dans le monde, un intérêt croissant des acteurs traditionnels des transports comme les opérateurs et les loueurs traditionnels, pour ce type de services, l’intégration de l’autopartage aux règlementations nationales et aux politiques locales des transports et de l’urbanisme.

Avec plus de 40 000 morts chaque année sur les routes et 1,2 million de blessés, l’Europe se devait de réagir. La Commission, qui a déjà lancé l’initiative E-Safety pour accélérer la diffusion d’équipements de sécurité, puis i2010 (Intelligent Car Initiative), souhaite réduire sensiblement le nombre de victimes. Cette politique passe par la généralisation de systèmes tels que l’ESC* (Electronic Stability Control : système de contrôle de la trajectoire), qui pourrait devenir obligatoire à partir de 2012 pour les nouveaux modèles et en 2014 sur les véhicules neufs. Une étude est en cours pour décider de la mise en place de systèmes d’assistance au freinage et de prévention des collisions. Des capteurs, avertissant de l’imminence d’un choc, pourraient contribuer à réduire de 60 % le nombre de collisions par l’arrière.

Il y a aujourd’hui 630 millions de voitures circulant dans le monde. En 2030, ce chiffre aura sans doute doublé. Dans un contexte de pétrole cher et d’amplification des nuisances, comment répondre à une croissance de la mobilité de plus en plus forte ? Biocarburants, véhicules hybrides, électricité, gaz naturel, hydrogène… la palette des futurs carburants et des technologies moteur innovantes ouvre de nouvelles perspectives… à moyen terme. Mais aujourd’hui ?

Après quelques rappels historiques, l’auteur a développé une vision prospective des diverses solutions possibles pour satisfaire les besoins en énergie du secteur des transports au cours du XXIe siècle.

Un pneumatique est un véritable concentré de technologie : sur une surface de 15x10 cm, soit l'équivalent d'une carte postale, il doit synthétiser les exigences de sécurité, de confort, et de tenue de route nécessaires à une mobilité sereine. Mais ce n'est pas tout ! Aujourd'hui, il a bien d'autres missions à remplir : celles de nous faire économiser du carburant, de respecter l'environnement et de nous emmener plus loin plus longtemps. Au prix le plus serré possible. Pas étonnant que les grandes marques travaillent jour et nuit pour améliorer les performances de leurs produits. D'autant qu'une nouvelle concurrence émerge, bien décidée à remettre en cause les positions acquises.