Pneumatique

(Paris, le 1er décembre 2016, mis à jour le 23/11/2021)

Sécurité, confort, économie, les missions assignées au pneumatique sont multiples !

Pas moins de 6 principales lui sont reconnues :

Porter le véhicule, première mission… Elle semble évidente, mais on oublie souvent qu’à l’accélération comme au freinage, la structure du pneu doit résister à des transferts de charges considérables, pouvant atteindre cinquante fois son poids !

Rouler. Moins sa résistance au roulement est importante, plus le pneu roule régulièrement, sûrement, confortablement. Le plaisir de conduite s’accroît, la consommation diminue.

Guider. La stabilité de trajectoire dépend de la tenue de cap du pneu. Pour guider le véhicule avec précision, sa structure doit pouvoir supporter des efforts transversaux importants sans dérive de trajectoire ; aussi la pression du pneu doit-elle être parfaitement adaptée.

Amortir. L’élasticité de l’air contenue dans la structure du pneu confère à celui-ci une réelle souplesse. Elle lui permet également d’encaisser les déformations provoquées par les obstacles et les inégalités du sol.

Transmettre. Le pneu transmet les efforts : puissance du moteur, chocs de l’accélération, contraintes du freinage. La qualité des quelques centimètres carrés qui assurent le contact avec le sol conditionne le niveau de transmission des efforts.

Durer. L’usure du pneu dépend de ses conditions d’usage (charge, vitesse, état de revêtement du sol, état du véhicule, style de conduite), mais surtout de la qualité du contact au sol. En agissant sur la dimension, la forme de l’aire de contact, la répartition des efforts sur cette surface, la pression joue un rôle majeur.

Le pneumatique en 3 parties

Loin de n’être qu’une simple enveloppe de caoutchouc, le pneu est le produit d’une technologie avancée. Son architecture – très sophistiquée – comprend des fibres, câbles, textiles, et autres mélanges qui viennent se marier au sein des nappes, carcasse, talon, flancs, semelle, bande de roulement. Un pneu se divise en gros en trois grandes zones : la zone sommet, la zone flanc, et la zone basse.
 
La bande de roulement (zone sommet)
 
Couche de gomme épaisse, en contact direct avec la route, la bande de roulement doit être à la fois adhérente et ne pas opposer trop de résistance à l’avancement. Incrustées sur la bande, les sculptures permettent d’évacuer l’eau par temps de pluie afin de limiter les risques d’aquaplaning. Dissimulées sous la bande, les nappes ceintures constituées
de fils métalliques parallèles assurent la rigidité du pneumatique, notamment dans les virages.
 
La zone latérale (zone flanc)
 
Constitué de gomme souple, le flanc doit pouvoir supporter des déformations à chaque tour de roue ; il doit aussi résister à différents types de chocs (parmi lesquels les fameux « coups de trottoir »). C’est sur cette zone que l’on trouve les marquages. L’épaule du pneu constitue la zone de transition entre le flanc et le sommet.
 
La zone bourrelet (zone basse)
 
C’est cette zone qui assure l’accroche du pneu à la jante (grâce à des anneaux métalliques qui prennent appui sur cette dernière au niveau du « talon »). C’est elle aussi qui permet l’étanchéité entre le pneu « tubeless » et la jante, ainsi que la transmission du couple entre la roue et le pneumatique.
 

Pour aller plus loin :