(Paris, le 5 août 2016)
Après Mercedes, Volkswagen est le second constructeur à annoncer l’arrivée d’un filtre à particules sur ses moteurs à essence. Un dispositif qu’il compte appliquer massivement.
L’annonce a été faite dans le cadre d’un Tech Day, autour du Tiguan. Le SUV de la marque allemande sera l’un des premiers à appliquer un FAP en 2017, sur le 1,4 L TSI. Il sera suivi par Audi qui en fera de même sur le 2 L TFSI de l’A5. Le groupe Volkswagen a décidé d’adopter à grande échelle les filtres à particules sur toutes les motorisations TSI et TFSI à injection directe. Cette solution sera capable de retenir jusqu’à 90 % des particules fines.
Le FAP se déclinera ensuite sur d’autres modèles et d’autres générations de moteurs. D’ici à 2022, jusqu’à sept millions de véhicules du groupe Volkswagen pourraient ainsi bénéficier chaque année de cette technologie", indique-t-on à Wolfsburg.
Ce choix est assez logique. L’institut T&E avait mesuré que les moteurs essence à injection directe de nouvelle génération rejetaient 10 fois plus de particules que les Diesel filtrés. Avec la sévérisation programmée pour 2017 de la norme Euro 6 (Euro 6 c, qui réduit les particules pour l’essence), Mercedes a déjà fait le choix du FAP pour l’essence, en démarrant d’abord sur la Classe S, puis en le déclinant massivement sur d’autres modèles. Volkswagen, qui se veut désormais exemplaire en matière de dépollution, aussi bien en Diesel qu’en essence, va adopter la même stratégie.
Mais, ce n’est pas le cas de tous les constructeurs. Chez les allemands, BMW ne semble pas éprouver le besoin de passer par ce filtre. Et ni PSA, ni Renault, n’ont pris la parole à ce propos pour le moment.