(Paris, le 11 avril 2016)
Dans sa feuille de route pour 2020 l’organisme GlobalNCAP, qui chapeaute divers organismes en charge de tests – dont EuroNCAP –, fait 10 propositions pour améliorer la sécurité routière. L’une d’elles concerne les gestionnaires de flottes.
Ancien patron de la FIA (Fédération Internationale du Sport Automobile), et président de GlobalNCAP, Max Mosley estime en effet que les gestionnaires de flottes du public et du privé ont un rôle à jouer. Ils devraient privilégier les véhicules qui ont obtenu 5 étoiles aux crash-tests. GlobalNCAP part du principe que les modèles qui ont obtenu la note maximale sont ceux qui protègeront le mieux les conducteurs.
Voilà une bonne opportunité pour les entreprises de se montrer encore plus exemplaires et de le faire savoir. De la même façon, cet organisme non gouvernemental estime que les flottes devraient donner la priorité aux véhicules dotés de fonctions avancées, comme par exemple le freinage automatique (AEB).
Dans une autre proposition, GlobalNCAP estime que les assureurs devraient jouer le jeu, en accordant par exemple une tarification plus favorable aux modèles plus sûrs. Cela est le cas en Angleterre et en Australie par exemple. Les gouvernements pourraient aussi donner un coup de pouce. GlobalNCAP cite le cas du Danemark qui a obtenu un taux de monte de 77 % de l’ESC (contrôle électronique de stabilité) par des réductions de taxes, avant qu’il ne devienne obligatoire.
Alors, la sécurité devrait-elle également entrer en ligne de compte au moment du choix d'un véhicule? Sans doute, car une voiture dotée de systèmes évitant les accidents génèrera a priori moins de sinistres.