(Paris, le 19 avril 2016)
La marque à l'étoile, malgré le sacndale Volkswagen, croit toujours au diesel. Lors de l’assemblée générale du groupe Daimler, le PDG Dieter Zetsche a réaffirmé que le diesel était indispensable, malgré la baisse continue des émissions de CO2. Et il a enfoncé le clou en annonçant un investissement de 2,6 milliards d’euros pour une nouvelle génération de moteurs encore plus efficaces. A l’heure où de tels montants sont plutôt investis dans l’électrique, cela peut paraître étrange. Du moins, vu de France.
Le dernier moteur développé par la firme est le 4 cylindres logé sous le capot de la Classe E (220d). Une merveille de technologie qui développe 195 ch et ne rejette que 102 g de CO2 en cycle NEDC (pour une conso de 3,9 l/100 km). Il est équipé d’un turbo à géométrie variable et peut être couplé avec une boîte à 9 vitesses.
Mercedes a par ailleurs réaffirmé qu’il ne trichait pas. Ses moteurs respectent les normes en vigueur dans les différentes régions du monde. Le groupe a toujours proposé des méthodes de mesures, afin de faire converger autant que possible les seuils légaux avec les émissions en usage réel.
Et cela n’empêche pas le constructeur allemand de développer des motorisations alternatives. En 2017, la gamme de Daimler ne comportera pas moins de 17 modèles hybrides rechargeables. Le groupe a par ailleurs investi 500 millions d’euros dans la construction d’une seconde usine de batteries. Ce qui lui permettra de proposer un véhicule électrique d’une autonomie de 500 km d’ici la fin de la décennie.
Comme quoi on peut développer et le diesel et l’électrification....