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(Paris, le 03/10/2023)

Les marques chinoises font couler beaucoup d’encre quant à leurs ambitions sur les marchés européens en général, et français en particulier. Leurs modèles 100 % électriques sont nettement moins chers que leurs équivalents occidentaux, pour des équipements de très bon niveau.

Leur concurrence effraie les industriels historiques de l’automobile et l’Europe a déclenché une enquête sur les aides publiques éventuelles dont auraient pu bénéficier ces nouveaux constructeurs pour exporter leurs modèles à l’international.

Pour autant, le démarrage de ces nouveaux entrants sur le segment des entreprises reste pour le moment timide. En 2022, il s’est en effet immatriculé 1 083 VP chinois, via trois marques (Lynk & Co, MG Motor et Aiways), selon les chiffres de l’Arval Mobility Observatory. Soit une part de marché de 0,24 % (toutes énergies confondues).

Sur les neuf premiers mois de l’année 2023, trois nouveaux constructeurs ont fait leurs premiers pas dans les entreprises : BYD, Seres et Leapmotor. Au total, les immatriculations de VP chinois ont atteint 2 015 unités, soit 0,52 % du marché du VP d’entreprise (toutes énergies).

Immatriculations constructeurs chinois