Seat: l'agitateur de voiture connectée

(Paris, le 6 Mars 2018)

La filiale de Volkswagen joue au sein du groupe allemand le même rôle que celui de Citroën, en inaugurant des partenariats avec le monde de la high-tech.

Il y a d’abord eu Waze, puis plus récemment Alexa (la technologie de reconnaissance vocale d’Amazon). Dans les deux cas, Seat a été la première marque du groupe VW, et même la première marque tout court en Europe à introduire ce genre de service. Seat a récidivé lors du dernier Mobile World Congress de Barcelone en dévoilant l’intégration de Shazam à bord de ses voitures.

Il ne s’agit pas d’un concept, mais d’un partenariat. La démarche est venue de Seat, qui s'est rendu compte que 70 % des utilisateurs de la célèbre application de reconnaissance de musique l'utilisaient en déplacement, à une vitesse supérieure à 30 km/h. Cela veut dire que les fans de Shazam s'en servent en voiture, avec les risques que l'on imagine. Afin d'éviter le "Shazaming while driving", la marque espagnole a donc pris contact avec la société américaine. En 6 mois à peine, l'idée a été concrétisée via une intégration en série.

Dans le cadre de l'application Seat sous MirrorLink, un seul appui sur l'écran de la voiture suffit pour lancer la reconnaissance d'une chanson que l'on écoute à la radio. En quelques secondes, le titre sera identifié et transmis sur le smartphone du conducteur, avec la référence et même la carte de l'endroit où il a entendu ce morceau.

Taillée sur mesure pour la clientèle de la marque, qui est en moyenne 10 ans plus jeune qu'au sein des autres filiales du groupe VW, l’application témoigne d’un certain flair de la part de Seat. Ce résultat est le fruit du travail d’une équipe de 100 personnes, à l’affût des dernières tendances. Il s’explique aussi par le soutien total de la part du PDG, Luca di Meo, à ce genre d’initiatives.