(Paris, mis à jour le 25 novembre 2016)
Sur les modèles de la série 90, le constructeur d’origine suédoise Volvo propose une alerte en cas de chaussée glissante, qui repose sur des données issues de véhicules et transitant par le cloud.
Cette nouvelle fonction fait l’objet de tests depuis déjà plusieurs mois, en Suède et en Finlande. L’idée est d’utiliser les capteurs des véhicules pour détecter des risques de perte d’adhérence et envoyer des infos vers le cloud. De là, les zones à risques peuvent être transmises à d’autres véhicules, voire aux gestionnaires d’infrastructures. Il s’applique désormais (et pour la première fois au monde) en série, grâce à la connectivité des modèles de Volvo (dont Ericsson est partenaire pour la partie cloud).
L’alerte en cas de chaussée glissante a pour vocation d’avertir à temps les conducteurs et de les inciter à ralentir. La collecte de données sur l’état du revêtement routier se fait évidemment de façon anonyme.
Volvo en profite pour lancer aussi une seconde fonction, toujours en Suède et en Norvège. Il s’agit d’une alerte en cas de déclenchement des warning. Là encore, il s’agit de signaler un éventuel danger en amont, en informant les conducteurs qu’un ou plusieurs véhicules ont été amenés à activer ces feux, ce qui peut être utile dans les virages aveugles ou au-delà d’une côte.
C’est avec ce type de services connectés que les constructeurs peuvent faire la différence, par rapport aux géants de la téléphonie et de l’Internet.
D'autres constructeurs s'intéressent résolument à la météo, à l'instar de Ford, qui va investir dans un centre d'essai d'un genre un peu spécial. Baptisé "Fabrique Météo", ce centre de tests environnementaux installé à Cologne permettra aux ingénieurs de la marque de reproduire tout type de temps et de tester ainsi les véhicules dans les conditions les plus exigeantes du monde entier: vents à plus de 250 km/heure, altitudes supérieures à 5000 mètres, températures extrêmes (-40° à plus de 55°), taux d'humidité proche de 95 %....
La nouvelle installation couvrira une superficie de 5 500 m² et comprendra deux souffleries, un laboratoire de haute altitude, et quatre chambres d'essai à température contrôlée. Elle devrait entrer en exploitation dans le courant de l'année prochaine