Un futur électrique et autonome chez BMW

(Paris, le 5 décembre 2018)

La marque allemande a profité du salon de Los Angeles pour dévoiler sous forme de concept la future iNext. Ce véhicule adoptant la forme d’un SUV doit sortir en 2021, avec au programme une motorisation électrique et une automatisation de niveau 3 à 4.

Alors que la marque prépare un X3 électrique, c’est finalement un SUV d’une taille comparable au X5 qui a été révélé dans le cadre du dernier salon de Los Angeles (Automobility LA). Jusqu’à présent, personne n’avait pu voir la Vision iNext, sauf sous la forme d’un rendu en 3D. Ce véhicule de nouvelle génération doit symboliser une approche globale résumée sous le vocable ACES (autonome, connecté, électrifié et avec des services) en anglais.

BMW promet une nouvelle expérience dans la conduite. Cela se ressent dans l’habitacle, très épuré et qui ne fait apparaître aucun bouton. Les commandes tactiles sont en fait noyées dans les matériaux de bord, qu’il s’agisse des panneaux en bois ou des textiles. BMW appelle cela la « shy tech » (technologie timide). L’habitacle a été conçu comme une sorte de bulle où le conducteur et ses passagers pourront se relaxer, sachant que le véhicule sera en partie autonome (au moins une automatisation de niveau 3). Avec de généreuses surfaces vitrées, dont un large toit panoramique qui se fond avec le pare-brise, la iNext ressemble presque à une maison du futur sur roues.

Un futur qui sera évidemment silencieux, car – tout comme les futurs modèles de la gamme BMW i, dont la i4 prévue pour 2020 – ce modèle sera 100 % électrique. La marque table à terme sur une autonomie de l’ordre de 700 km.

Et le design n’est pas oublié. Le double haricot encadrant la calandre à l’avant est surligné de bleu, tout comme d’autres éléments de carrosserie afin de souligner la transition vers l’électrique. La peinture change de couleur en fonction de la lumière. D’autre part, les lignes très travaillées traduisant un souci d’aérodynamisme, au point que les rétroviseurs ont été supprimés au profit de caméras. Dans trois ans, ce concept deviendra au moins en partie une réalité.